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samedi 2 mars 2013

Fête au Texas (États-Unis) - le 2 mars

Texas
State of Texas

  Le nom de Texas vient d'un mot mexicain emprunté à une langue indienne " Tejas" qui signifie : amitié, alliés.
  • Le sceau (seal) de l'État du Texas a été adopté par la Constitution du Texas en 1845, et a été fondé d'après le sceau de la République du Texas, qui date lui du 25 Janvier 1839 ( voir historique, plus bas). Un emblème appelé exagérément "armoiries" existe également (ci-dessous, à gauche) avec une étoile d'argent (la Lone Star) encadrée par une branche de chêne et une branche d'olivier fruitées et liées par un ruban rouge.


  •   Une Association perpétuant l'histoire des pionniers et des guerres du Texas : "The Daughters of the Republic of Texas " a proposé de rajouter symboliquement, en 1961, au revers du sceau d'État de nouvelles armoiries, comme sur les deux faces d'une pièce de monnaie. C'est assez rare, mais il existe ailleurs d'autres cas de sceaux ou armoiries à deux faces, il en est de même pour les drapeaux.
       Le dessin se compose d'un écu divisé en trois parties avec des images tirées de la guerre d'indépendance du Texas. Sur la moitié supérieure est représenté la façade du Fort Alamo. La moitié inférieure est divisée entre une image du canon nommé "Come And Take It" à la bataille de Gonzales, et une image du pont de Vince de la bataille finale de San Jacinto. Les éléments extérieurs comprennent l'étoile d'argent "Lone Star" surmontant l'écu, les branches de chêne et des rameaux d'olivier, ainsi que les six drapeaux nationaux qui ont administré le Texas : Royaume de France, Espagne, Mexique à dextre, la République du Texas, les États confédérés sudistes,  l'Union des États-Unis d'Amérique avec le drapeau à 28 étoiles après l'incorporation du Texas, le 28e état, à senestre. Deux banderoles portent la devise inscrite "Remember The Alamo" et "Texas one and indivisible", l'une au-dessus, l'autre en-dessous. A ce jour , ces armoiries ne sont pas officiellement admises à représenter l'État , même si elles ont bien été validées par une loi du Texas en 1991 → , mais peut-être cela sera le cas un jour ? En attendant elles figurent sur le revers du sceau de l'État du Texas (ci-dessous, 2e rang).


  • Le célèbre drapeau de l'État du Texas a été adopté également par la Constitution du Texas en 1845, et n'a jamais varié jusqu'à ce jour. Il est composé à partir des éléments du drapeau de l'Union mais en un seul exemplaire : une seule étoile , une seule bande blanche , une seule bande rouge..




timbre US Postal Service 2012
(coton - Gossypium sp.)



cimier d'armoiries des unités militaires


ovale automobiles


Chef de l'étatprésident Joe Biden
Capitale administrativeAustin
Ville la plus peupléeHouston
SuperficieTotal696 241 km2 -  2e/50

Terre678 907 km2

Eau  17 333 km2


États frontaliers Mexique, Nouveau-Mexique, Oklahoma, Arkansas, Louisiane.
Frontières4 284 km
Littoral   591 km


Extrêmes
  Point le plus haut :

Guadalupe Peak  : 2 667 m.
  Point le plus bas :côtes - Golfe du Mexique : 0 m.
Population25 145 561 habitants
GentiléTexan, texane
Langues usuellesanglais, espagnol
MonnaieDollar (USD)
Indicatif téléphonique1
Extension internet.us
Jour férié légal

02/03 - Texas independance day,  célébration de l'indépendance en 1836
Devise nationaleFriendship. (Amitié)
GouverneurGreg Abbott (Rép)
Statut





28e État à avoir intégré les États-Unis d'Amérique, en 1845, par annexion (qui déclenche la guerre avec le Mexique).
Il a fait partie des États sudistes pendant la guerre de Sécession (1861-1865).

Texas independance day
 C'est un fait peu connu, hors des U.S.A, mais parmi les 50 états formant les États-Unis d'Amérique depuis la déclaration d'Indépendance en 1776, le Texas est le seul (sauf peut-être avec Hawaii mais les conditions étaient très différentes) a avoir eu une période d'Indépendance avérée, c'était entre 1836 et 1845. Né d'une scission du Mexique, et après une guerre de libération, il servait de zone tampon avec les tous jeunes États-Unis, qui par ailleurs agrandissaient leur espace territorial vers l'Ouest (the far west). L'annexion du Texas en 1845, votée par le Congrès américain va déclencher une longue guerre avec le Mexique qui sera vaincu en 1848. Les conséquences seront très lourdes outre les pertes humaines, le Mexique paiera des dédommagements en dollars et perdra une grande partie de ses territoires du nord :  notamment la Californie, le Nouveau-Mexique, le Colorado, le Nevada,  l'Utah, l'Arizona au profit des États-Unis (c'est le traité de Guadalupe Hidalgo). La République du Texas aura vécu un peu moins de neuf années entre deux guerres.




quelques autres emblèmes historiques


Premier drapeau de la République du Texas (1836-1839) nommé "Burnet Flag"

versions diverses du sceau de la République du Texas (1836-1845)

Emblème de l'État du Texas - 1876
tiré de "Les armes d'État de l'Union",
par Henry Mitchell (1876) -
éditeur: Boston: L. Prang & Co.
Grand sceau illustré, daté de 1876 - Source: Israel Smith Clare, Illustrated Universal History (Philadelphia: J. C. McCurdy & Co., 1878) 
 site: etc.usf.edu/clipart/
versions diverses du sceau de l'État du Texas, 1890 et 1904



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Herald Productions




£ē þěţišíęř...

comme à la fin de certains films, on prend plaisir à regarder les bêtisiers, il en est de même pour mon film à moi :

Texas communiste ?  (le parti politique existe, vous pouvez vérifier ! )
image : www.deviantart.com

jeudi 21 novembre 2013

Histoire parallèle : 21 et 22 novembre 1963 - 2013 - il y a 50 ans : assassinat à Dallas, Elm Street..

drapeau de l'État du Texas
 Le lieu: le Texas , un état traditionnellement Républicain, donc conservateur (John F. Kennedy est un président Démocrate), est de fait peu favorable au Président. Un état où les armes font partie intégrante des individus et où la criminalité est à l'époque une des plus fortes des États-Unis. Un état du Sud avec "ses traditions", où les lois anti-raciales qu'a fait voter JFK au Congrès n'ont été appréciées du tout ici.
Mais les Démocrates ont besoin de recueillir des fonds et des suffrages en vue des élections présidentielles qui auront lieu en novembre 1964. De plus, son vice-président Lyndon B. Johnson qui lui succédera de fait, est natif du Texas et sa présence lors de tournée aura son importance. Ce voyage tout le monde le craint, jamais le Président n'est venu sur un terrain aussi hostile où on a la gachette facile.
La veille, le 21 novembre, le Président et son épouse Jacqueline se sont envolés de Washington avec le Boeing Air Force One , ils passent d'abord à San Antonio, puis à Houston où ils présentent chaque fois un discours. Puis, en fin de sourée  Air Force One redécolle et arrive vers 23h00 à Carswell Airport, l'aéroport de Fort Worth où ils passeront la nuit.  Encore un discours et en fin de matinée on repart pour Love Field , l'aéroport de Dallas, arrivée vers 11h00. A sa descente de l'avion , JFK confie dans l'oreille de sa femme : " Nous arrivons maintenant au pays des dingues ".
armoiries de San Antonio (TX)
dans le cimier, le célèbre Fort Alamo
le cortège et la Lincoln Continental dans les rues de
San Antonio,  le 21 novembre en matinée



sceau de Houston (TX)
créé en 1840  : la locomotive c'était le progrès
la charrue  : la tradition
et la "Lone Star" au-dessus



Le couple Kennedy et le couple Johnson au
Rice Hotel de Houston le 21 novembre après-midi
sceau de Fort Worth (TX)
la "Lone Star" symbole du Texas
est très présente sur les emblèmes du pays
sortie du Texas Hotel à Fort Worth ,
 matinée du 22 novembre

emblème (seal) de Dallas (Texas)
toujours la "Lone Star"
Une ville : la 9ème ville des États-Unis (derrière Houston, n°4 et San Antonio, n°7) , elle porte le nom d'une célèbre série TV des années '80,  qui a sans doute redoré son blason... heu pardon son seal ! (très peu de villes américaines possèdent un blason).
Car jusqu'à cette romance fleuve, avec chapeaux stetson et coiffures "choucroute", c'est surtout par ce funeste jour où l'un des deux hommes les plus puissants du Monde de l'époque, est frappé mortellement à la tête par une balle, que cette ville a fait connaître son nom :   

DALLAS ! 
ton univers impitoyable...





Une automobile entrée dans la légende : la  Lincoln Continental 1961. Bizarrement son logo ressemble au viseur d'une lunette de fusil !

la voiture officielle du Président , elle était équipée d'un toit en plexiglas,  mais ce jour les autorités ont accepté de l'enlever : il faisait beau et c'était le début de la campagne électorale, le public devait voir son champion et surtout sa charmante épouse Jacky que les américains adoraient, et surtout les femmes, d'ailleurs !

La cible :  John Fitzgerald Kennedy, né en 1917, élu 35ème Président des États-Unis (1961 - 1963), c'est le premier président né au XXè siècle et le plus jeune élu à cette fonction.


John F. Kennedy
(portrait officiel de la Maison Blanche)

C'est l'ambassadeur d'Irlande à Washington qui
a offert ces armoiries au Président constituées par le héraut d'armes irlandais à partir des ancêtres des branches paternelle et maternelle d'origine irlandaises.
armes de la famille irlandaise
O'Kennedy of Ormond
"de sable à trois heaumes 
d'argent de profil "

armes de la famille irlandaise
Fitzgerald
"d'hermines au sautoir
de gueules "
















Le cortège présidentiel devait traverser la ville selon un itinéraire établi de longue date et publié dans la presse. Au dernier moment cependant, la trajectoire de la voiture est modifiée, et un crochet par Houston Street et Elm Street est rajouté, faisant passer le cortège par Dealey Plaza, grande esplanade difficile à assurer en termes de sécurité. Le président devait être emmené au Trade Mart pour le déjeuner.
Dans la Lincoln Continental décapotable se trouvaient le président et sa femme Jacky Kennedy, le gouverneur du Texas John Connally et son épouse Nellie, ainsi que 2 agents du Secret Service, Roy Kellerman et Bill Greer le conducteur. Ce dernier dut négocier un virage serré à la sortie de Houston Street pour entrer sur Elm. Le cortège ralentit grandement sa vitesse le temps de la manœuvre. C’est le temps que choisit Nelly Connally pour exprimer son soulagement quant à l’accueil réservé au président à Dallas, en prononçant cette phrase désormais tristement célèbre: «Mr le Président, vous ne pouvez pas dire que Dallas ne vous aime pas!»
pavillon du Gouverneur du Texas
Quelques secondes plus tard, un coup de feu est entendu, le président Kennedy se tasse sur son siège et porte les mains à sa gorge, le gouverneur Connally s’effondre sur sa femme. Personne ne réagit immédiatement, le bruit des coups n’ayant pas été clairement identifié au milieu des bruits de la foule La 1ère balle aurait touché les 2 hommes, entrant par le dos du président, ressortant par sa gorge, pénétrant le corps du gouverneur à hauteur de sa clavicule, perforant un poumon, sortant à nouveau du corps pour traverser son poignet et venir finalement se loger dans sa cuisse. Cette trajectoire de balle a donné lieu à de multiples controverses. On l'a appelée "la balle magique".
  Le second tir sera fatal au président, puisqu’il est touché à la tête qui éclate et éclabousse de sang et de matière cervicale son épouse et le motard de la police roulant à côté du cortège. Il respire encore lorsque le chauffeur se décide enfin à accélérer en direction de l’hôpital Parkland. Kennedy y sera déclaré mort vers 13h, tandis que le gouverneur, gravement blessé au poumon, survivra et pourra témoigner. Le témoin le plus fiable de la scène est un film amateur tourné par Abraham Zapruder, simple citoyen venu assister à la parade présidentielle. Les images ont fait le tour du monde, mais c’est la CIA qui détient les images originales.


L’acoustique de la Dealey Plaza étant trompeuse, personne ne sut immédiatement d’où les coups étaient partis. Il fallut donc plusieurs minutes aux forces de police pour organiser leurs efforts autour d’une zone, le temps de récolter les témoignages de la foule.
Certains avaient vu un homme et une arme au 5ème étage du dépôt de livres scolaires qui faisaient l’angle entre Houston et Elm. La police trouve à cet endroit un fusil Mannlicher Carcano et trois douilles. Très vite ils s’aperçoivent qu’il manque un employé, Lee Harvey Oswald. On apprendra plus tard, qu’il a croisé et parlé avec l’agent Marrion Baker juste après les coups de feu, au moment où il quittait l’immeuble.

L’annonce du meurtre d’un policier quelques minutes plus tard et la description que donnent les témoins du tueur permettent à la police d’inculper Oswald. Il est arrêté à l’intérieur du Texas Theater dans lequel il s’était réfugié. Il est tout de suite emmené au poste et sera interrogé jusqu’au 24 novembre par différentes autorités gouvernementales. Aucune trace n’a été officiellement gardée de ces entretiens, l’absence d’avocat aux côtés d’Oswald rendant tout enregistrement invalide aux yeux de la justice. Il nie pourtant en bloc toutes les accusations qui pèsent sur lui, dit être un «pigeon» dans cette affaire, dénonce de fausses preuves comme des photos soi disant trafiquées. Finalement il est décidé le samedi soir de son transfert à la prison du comté.
 L’opération se déroule le dimanche, de manière publique pour satisfaire le droit élémentaire à l’information ce qui sera lourd de conséquences.  Un homme surgit de la foule des journalistes et pointe un revolver sur Oswald. Il ne tire qu’une seule balle mais ne rate pas sa cible, Oswald gémit puis s’effondre. Le tireur est immédiatement maîtrisé, et très vite reconnu. Il s’agit de Jack Rubinstein dit Ruby,  propriétaire de boites de nuit bien connu de la police de Dallas. Il déclare avoir tué Oswald pour venger Jacky et lui éviter l’humiliation d’un procès public.  Il dit également avoir agi sous l’emprise d’une pulsion incontrôlable. Oswald décède 48h après le président Kennedy, vers 13h, le 24 novembre.
texte source : http://www.13emerue.fr

Le Président John Fitzgerald Kennedy a été inhumé le 25 novembre 1963 dans le Cimetière National d'Arlington, en Virginie près de Washington. Le couple Kennedy lors de sa visite à Paris en France, avait été impressionné et ému par la flamme du Soldat Inconnu sous l'Arc de Triomphe. C'est la volonté de Jacqueline Kennedy qui a souhaité que l'on installe une flamme éternelle dans les pavés, identique, pour la mémoire de son cher et tendre.
Elle se sera consolée avec Monsieur Onassis et sa fortune, par la suite...
armoiries du U.S.War Office sur la porte Theodore Roosevelt du Cimetière National d'Arlington  ( VA)
Une Commission présidentielle sur l'assassinat du Président Kennedy, connue sous le nom de Commission Warren sera créée par un décret du président Lyndon Johnson du 29 novembre 1963 pour enquêter sur les circonstances de l'assassinat du président Kennedy intervenu 7 jours plus tôt.
La commission tient son nom officieux de son président, Earl Warren, alors président de la Cour suprême des États-Unis. Son rapport final de 888 pages sera  présenté au président Johnson le 24 septembre 1964 et fut rendu public 3 jours plus tard. Il concluait que Lee Harvey Oswald avait agi seul dans l'assassinat du président Kennedy et la blessure du gouverneur du Texas John Connally. Dès leur publication, les conclusions de ce rapport ont prêté à fortes controverses, le travail de la commission fut critiqué point par point par certaines études ultérieures et conforté par d'autres.
logo du Sixth Floor Museum
(la bande grise symbolise l'étage
du bâtiment où le tireur était posté)
Il est peu probable désormais que l'on connaisse un jour la vérité.

 Un musée,  the Sixth Floor Museum at Dealey Plaza, à Dallas, établi sur les lieux même où le tireur a opéré est consacré à retracer toute les minutes de cet extraordinaire thriller qu'aucun scénariste d'Hollywood aurait pu imaginer, à l'époque !

 






 Personnellement, ce jour, je m'en souviens comme si c'était hier, le 23 novembre 1963, la télévision avec sa chaîne unique ORTF et ses images en noir-et-blanc, les radios et la presse étaient en boucle sur l'évènement. C'était comme la fin du monde civilisé !
Et c'était juste la date de mon anniversaire : j'avais six ans.
Mon gâteau avait un drôle de goût ... personne ne s'occupait de moi.

50e Anniversaire du discours inaugural en 2011


mardi 14 février 2017

Top 15 des plus grandes villes des États-Unis d'Amérique avec leurs blasons

Voici un nouveau volet à cette série consacrée à la découverte de l’héraldique civique, à travers divers pays du Monde. Le principe du "Top xx" très répandu dans les médias et sur Internet, pour recenser ce qui est le plus remarquable dans un domaine particulier est ici adapté à cette thématique. Il nous permettra de découvrir ou réviser la géographie d'un pays choisi de manière aléatoire et dans le même temps de s'intéresser à sa diversité en matière de blasons et emblèmes municipaux.

  Nous avons laissé l'Europe, pour nous rendre en Amérique du Nord et coller avec l'actualité, suite aux dernières élections présidentielles, je veux parler des: États-Unis d'Amérique.




Voici donc les 15 plus grandes villes, en terme de population (chiffres : 2015 [estimations]):



1 - NEW YORK / New York City

- ancien nom de fondation hollandaise : Nieuw-Amsterdam (Nouvelle-Amsterdam)
ville de l'état de New York (State of New York) -  8 550 405 habitants









2 - LOS ANGELES

- ancien nom de fondation espagnole : El Pueblo de Nuestra Señora la Reina de los Ángeles
ville de l'état de Californie (California)  -  3 971 880 habitants






3 - CHICAGO

ville de l'état de l'Illinois  -  2 720 550 habitants








4 - HOUSTON

ville de l'état du Texas  -  2 296 220 habitants





5 - PHILADELPHIE / Philadelphia

ville de l'état de Pennsylvanie (Pennsylvania) -  1 567 440 habitants







6 - PHOENIX

capitale de l'état d'Arizona  -  1 563 025 habitants






7 - SAN ANTONIO

- anciens noms de fondation espagnole : Misión San Antonio de Valero ou Misión de El Álamo et El Presidio de San Antonio de Béjar
ville de l'état du Texas  -  1 469 845 habitants









8 - SAN DIEGO

- anciens noms de fondation espagnole : Misión de San Diego de Alcalá et El Presidio Reál de San Diego
ville de l'état de Californie (California)  - 1 394 928 habitants






9 - DALLAS

ville de l'état du Texas  -  1 300 090 habitants






10 - SAN JOSE

- ancien nom de fondation espagnole : El Pueblo de San José de Guadalupe
ville de l'état de Californie (California)  -  1 026 910 habitants






11 - AUSTIN

capitale de l'état du Texas  -  931 830 habitants







12 - JACKSONVILLE

- anciens noms coloniaux, successivement : français, espagnol, britannique : Fort Caroline, San Mateo, Cow Ford
ville de l'état de Floride (Florida)  -  868 030 habitants








13 - SAN FRANCISO

- anciens noms de fondation espagnole : Misión de San Francisco de Asís et El Presidio Reál de San Francisco
ville de l'état de Californie (California)  -  864 820 habitants








14 - INDIANAPOLIS

capitale de l'état de l'Indiana  -  853 170 habitants








15 - COLUMBUS

capitale de l'état de l'Ohio  -  850 110 habitants







empreinte d'un sceau de la ville de New York datant de 1764
on peut déchiffrer tous les éléments encore présents sur le
 "city seal" moderne, y compris la dénomination en latin :
"SIGILLUM CIVITAT(is). NOV(i). EBORAC(i)."
(le Sceau de la Ville de New York)
 • Armoiries ou logos ? Héraldique ou art graphique ? ce sont les premières questions que l'on peut se poser pour qualifier les emblèmes territoriaux et institutionnels des États-Unis d'Amérique. Je parle des grands sceaux (seals) circulaires qui font la spécificité du pays. Si le blason, c'est à dire le langage qui permet de décrire simplement en quelques mots les armes, indépendamment des styles de dessin et des nuances de couleurs, est primordial, alors, pour les puristes, les sceaux américains ne sont pas, dans l'absolu, tous, du domaine de la science héraldique.
  Et c'est pour cette raison que j'ai mis en tandem, quand le cas se présentait : quelques rares armoiries, et le sceau de ville (city seal), bien davantage utilisé par les municipalités américaines, et très fréquemment représenté en monochromie.
 D'ailleurs, cette forme monochrome nous rappelle la véritable origine des sceaux, qu'ils soient personnels ou communautaires : une empreinte de cire appliquée sur un acte, un document officiel (cf. New-York, ci-contre) pour authentifier sa provenance, et qui existe depuis la haute Antiquité, mais qui s'est largement développée au Moyen-âge.
   Toutefois, quelques-unes de ces marques circulaires ou ovales, et bien évidemment celles qui identifièrent les premiers territoires colonisés en Amérique du Nord ou les plus anciennes fondations, militaires, religieuses, agricoles, minières qui deviendront les futures villes, les futures institutions du pays, découlent de l'héritage et des connaissances apportés par les premiers colons européens qui se sont établis sur le sol américain, et plus particulièrement dans les colonies anglaises. Quelquefois ce sont les propres blasons de ces colonisateurs, à titre personnel, ou dédiés à leurs dirigeants : princes, rois et commandants, qui ont essaimé et sont devenus des emblèmes de cités ou de territoires entiers, après la Révolution américaine et l'Indépendance (par exemple : Washington DC, Maryland, AlabamaPittsburgh).
ancien sceau de la ville de Norfolk - Virginie (1913)
• Parmi les symboles les plus communs hérités de l'histoire de cette colonisation des terres du nord : nous avons les bateaux à voile (villes n°3, 5, 8, 13 et 15); les ailes de moulin hollandais (ville n°1); les charrues et les gerbes de céréales ( villes n° 3, 4, 5, 10 et 13); les bâtiments des missions catholiques (villes n°7 et 8) .
   Les hommes sont souvent représentés: des marins (villes n° 1 et 13) , des pionniers (n° 13) , des amérindiens (n°1 et 3), un militaire qui est devenu président des États-Unis : Andrew Jackson (ville n°12). Les deux seules femmes de cette sélection (ville n° 5) sont des images allégoriques de la Paix et de l'Abondance.

• Héraldique ou art graphique du logo ? il y a une troisième voie qui mettra peut-être tout le monde d'accord : la sigillographie (l'étude des sceaux). Mais une évolution moderne de la sigillographie, réactualisée avec les outils d’aujourd’hui : les supports numériques,  la transmission dématérialisée des documents ayant remplacé le parchemin et le papier, et l'art graphique et le dessin assisté par ordinateur ont succédé au crayon, au pinceau et aux poinçons du graveur.

Parmi les plus anciennes armoiries de villes américaines : voici celles de Philadelphie (établies en 1789)
ici représentées sous forme d'un tableau. Peinture réalisée vers 1821 par un artiste nommé Thomas Sully.
(Le sceau a été créé bien plus tard en 1874, reprenant l'image des armoiries (voir plus haut)) 
  propriété de l'Independence National Historical Park,  à Philadelphie - Pennsylvanie

• Une remarque particulière concerne l'emblème de la ville de Phoenix  (n°6) : ici nous avons bien un vrai logo dont la forme, la ou les couleurs, l'utilisation, sont réglementées par une charte graphique et des droits de reproduction ( voir → ICI) . Dans un cas général,  toutes les créations graphiques sans exception sont sous la protection des lois sur la propriété intellectuelle et soumis à des droits d'utilisation ou de reproduction accordés par leurs auteurs et/ou leurs propriétaires.
 Pour la ville n°12, c'est encore un autre cas d'étude : nous avons un logo en couleurs à gauche inspiré par le sceau monochrome, à droite ! 


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🗽Si vous désirez encore en savoir plus sur le pays : les États-Unis (U.S.A) et ses emblèmes, c'est → ICI

A bientôt , pour un nouveau pays ...ICI


Et pour revoir le pays précédent ...  → ICI




          Herald Dick