lundi 9 juin 2014

Petit armorial du D-Day : après le 6 juin 1944 - Troisième volet : la Bataille de Normandie mémorisée dans les blasons des communes

La tête de pont est maintenant assurée sur les plages de Normandie. Mais Paris qui est le nouvel objectif est encore loin. La bataille de Normandie va s’avérer beaucoup plus longue (trois mois au lieu des trois semaines espérées) que dans les simulations du SHAEF. Et beaucoup plus meurtrière que prévu : 37.000 soldats alliés, 50.000 à 60.000 allemands et aussi près de 20.000 civils sont tués du 6 juin à fin août. Malgré la supériorité aérienne et maritime des Alliés, la ville de Caen, premier objectif avec celui de Cherbourg, qui devait être conquise le Jour J, ne l'est que le 9 juillet - et pas totalement - après de multiples bombardements. La ville est rasée à 70%. C'est un des prétextes de ce troisième et dernier volet : la liberté retrouvée certes, mais des villes anéanties avec leur morts civils, souvent en dépit de toute logique. Malgré tout les populations sont reconnaissantes et accueillent les troupes anglo-saxonnes avec grande ferveur.
carte des positions des bélligérants le 12 juin 1994 pendant " l'Opération Perch" lancée pour la prise de Caen
mais les Divisions Blindées allemandes ont été ramenées en vitesse sur le champ de bataille et sont terriblement efficaces :
De gauche à droite :  insignes de la 21e Panzer Division de la Wehrmacht, la 12e S.S Panzer Division et
 la Panzer Lehr Division de la Wehrmacht


insignes de la 1ère Armée américaine (général Omar Bradley)
 et de la 3e Armée américaine (général George Patton)
Donc, la progression est difficile et les pertes loin d’être négligeables. L’offensive principale à l'ouest vise à s’assurer le contrôle du Cotentin. Le 27 juin, le général américain Bradley prend Cherbourg, bien que leur avancée dans le bocage normand n’ait pas été facilitée par les haies et les chemins creux défavorables aux blindés.  Garantie du succès, un potentiel de guerre considérable est acheminé durant les deux premiers mois : 2 millions d’hommes, 500 000 véhicules, 3 millions de tonnes de matériels.

.

patchs de le 2e Division d'Infanterie (Indian Head) des États-Unis, de la  49e D.I. et de la 51e Division
 "Highland" d'Infanterie britanniques qui ont débarqué à partir du 7 juin 1944
Avec la prise de Saint-Lô, puis d’Avranches, à la mi-juillet, la route est ouverte pour une percée des forces alliées à l’intérieur du pays. Au passage, Saint-Lô, est rasée à 95%.  C’est ce que fait le général Omar Bradley, commandant du 12e corps de l’armée américaine, qui, après avoir « nettoyé » le Cotentin, ordonne à ses troupes, début août, d’avancer vers l’Est alors que, au même moment, le général George Patton, mettant à profit la trouée d’Avranches, enlève Rennes et reprend la Bretagne. Pendant ce temps les Britanniques prennent Caen, presque totalement rasée à 70%, le 9 juillet seulement. L'objectif des Alliés n'est pas au départ de raser la ville, mais les cibles visées ne sont pas atteintes et les avions s'y reprennent à plusieurs fois.
armoiries de la ville de Caen (Calvados) 
 ce sont bien sûr les ornement extérieurs : les trois décorations appendues aux armoiries
 qui témoignent du calvaire qu'ont vécu les habitants de cette ville pendant plusieurs semaines

 Caen : De gueules à la tour donjonnée d'or.
 Décorée de la Médaille de la Résistance, de la Croix de Guerre 1939-1945 et de la Légion d'Honneur.
la ville de Caen détruite par les bombardements de juin 1944
Les villes dans la périphérie de Caen n'ont pas été épargnées et ont subi également le déluge de bombes : Evrecy, Sainte-Honorine-du-Fay, Baron-sur-Odon, Colombelles, Démouville, entre autres... De nombreux villages seront rasés par les dommages collatéraux , voici quelques communes qui ont matérialisé ces faits de guerre dans leur blason :

commune d'Évrecy (Calvados) 
 bombardée le 15 juin 1944 - 130 morts sur 440
village détruit à 86 % . Le blason a été créé en 1947
 et la croix de guerre a été rajoutée ensuite.
 Nous n’incriminons pas l’auteur de cette faute
héraldique, mais la commune n’a été décorée,
 en effet, que le 11 novembre 1948…
 source textuelle : Denis Joulain
commune de Sainte-Hororine-du-Fay  
(Calvados) 
village détruit au cours de la Libération
Présence de la Croix de Guerre




Évrecy : De gueules au chevron d'or maçonné dans le sens du chevron, auquel est appendu une croix de guerre 1939-45 au naturel, et accompagné en chef à dextre d'une crosse contournée senestrée d'une mitre, à senestre d'une tour et en pointe d'une balance, le tout aussi d'or.
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945.
Sainte-Honorine-du-Fay : Écartelé en sautoir, au 1er de gueules à deux léopards d'or l'un sur l'autre ; au 2e d’or aux deux bloquets de dentellière posés en chevron de sable surmontés d'une branche de deux feuilles de hêtre fruitées d'une pièce le tout de sinople ; au 3e d’or à la croix de guerre surmontée d'une lettre H capitale de sable ; au 4e de gueules à la rose des vents d’or.
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945.
commune de Baron-sur-Odon (Calvados) 
 La Croix de guerre fut attribuée en 1949. La commune avait été sinistrée à 66% suite aux bombardements du 13 juin 1944.
 Une ancienne représentation des armes, à gauche, montre  tous les ornements extérieurs (dont la Croix) qui  envahissent
l’écu, ce qui est contraire aux lois héraldiques. A droite : la version "normalisée" : seule,  la croix et son ruban sont restés.
source textuelle : Denis Joulain
Baron-sur-Odon : Taillé : au premier de gueules aux deux léopards d'or passant l'un sur l'autre senestrés d'une croix de guerre au naturel pendant du bord du chef, au second d'azur semé de vaguelettes d'argent au fer à cheval renversé d'or brochant sur le tout ; à la barre d'argent chargée de l'inscription BARON en lettres capitales de sable, brochant sur la partition.
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945.
commune de Colombelles (Calvados) 
 Ce blason a été composé immédiatement après
la Seconde Guerre Mondiale. Le signe de paix apporté
par les colombes, n’est pas sur le blason par simple jeu
de mots :  leur vol en formation laisse à penser
que le symbole va beaucoup plus loin !
 source textuelle : Denis Joulain
commune de Démouville (Calvados) 
 Le village, titulaire de la croix de guerre avec citation
 suite aux destructions à 80% par les bombardements
de 1944, montre une colombe volante au-dessus
 des maisons. La symbolique, à nouveau, est évidente
 pour tous les amoureux de la paix…
 source textuelle : Denis Joulain
Colombelles : D'azur aux trois colombes au vol déployé d'argent, accompagnées, en abîme, d'une roue dentée de huit pièces d'or, au chef cousu de gueules chargé d'un léopard aussi d'or
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945. 

Démouville : Tiercé en fasce : au 1 de gueules au léopard d’or, chaperonné-voûté d’argent ; au 2 tiercé en pal , au I d’argent à la nuée d’azur mouvant du chef et de dextre et à une colombe contournée d’argent brochant sur le tout, soutenue d’une maison aussi d’argent couverte de gueules sur une terrasse d’or , au II d’argent à quatre épis empoignés au naturel, l’un retombant en bande, au III d’azur à un pignon d’engrenage d’argent denté intérieurement rempli d’or bordé de sable et enclenché à un autre du même plus petit décalé vers senestre ; au 3 de gueules au léopard d’or.
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945.

Les ponts sont les ouvrages indispensables à une armée pour progresser, ou au contraire pour ralentir l'ennemi en les détruisant. C'est ainsi que ponts sur les rivières de l'Orne et de l'Odon autour de Caen seront le théâtre de rudes combats ou de destruction par les bombardements. Certains sont ainsi fixés dans la mémoire collective par les blasons.
commune d' Amayé-sur-Orne
 (Calvados)  Le pont appartient à la mémoire
de la Seconde Guerre mondiale. En effet, il n’y a
que peu de ponts sur l’Orne dans le secteur, mais l’un
 d’eux se trouve sur le territoire de la commune :
le « pont du Coudray » qui a eu une grande importance
 en juin 1944 …et justifié la croix de guerre,
 appendue à l'écu. source textuelle : Denis Joulain 
commune de Bretteville-sur-Odon
 (Calvados) 
 Le pont de Bretteville, comme tous les ponts sur l’Odon,
témoigne sur le blason de l’âpreté des combats lors du
 débarquement de 1944. source textuelle : Denis Joulain

Amayé-sur-Orne : Coupé : au premier de gueules à la croix estrée d'or chargée d'une croix de gueules, le montant déporté vers dextre, cantonnée en chef à dextre de deux léopards aussi d'or l’un sur l’autre, au second d’argent au pont droit de deux arches soudé d’or sur une rivière d’azur mouvant de la pointe, aux berges de sinople.
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945.

Bretteville-sur-Odon : De gueules au pont d'une arche cousu de sable mouvant des flancs, soutenu de trois coquilles d'argent ordonnées 2 et 1, à l'épée basse à dextre et à l'épi de blé à senestre, les deux d'or, posés en pal et brochant sur le tout.
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945.

Des villes martyres :  en effet le 6 juin, ce n'est pas une ville, c'est toute une ceinture de villes dont la destruction est visée, en tant que carrefours de communications routières ou ferroviaires, parfois même sans qu'aucune présence de l'ennemi soit avérée, comme à Lisieux (rasée à 75%), Pont L'Evêque, Argentan, Falaise, Condé-sur-Noireau (95%), Vire, Saint-Lô (97%) ou Coutances. Près de 150.000 Normands se retrouvent sur les routes de l'exode. Mais toute la population n'a pas pu être avisée à temps, les tracts parachutés par les américains n'ont tous pas atteint leur but, tout comme les bombes plus tard. Les bombardements de l'été 1944 à Caen, au Havre et à Rouen, où le nombre de civils tués bat des records (environ 2.000 morts chacune), sont encore beaucoup plus meurtriers, car contrairement aux ports de l’Atlantique, ces villes n'avaient pas été évacuées.

la désolation sur le terrain, des villes sacrifiées comme Saint-Lô ici,  bombardée par l'aviation des Alliés en tant que "carrefour stratégique" comme beaucoup de villes normandes est détruite à 97%, avec plus de 1000 morts civils : seules, quelques villes allemandes ont subi une destruction aussi radicale. Dès lors, on a appelé Saint-Lô la "Capitale des Ruines".
armoiries de la ville de Saint-Lô (Manche) 
 dessinées par Mireille Louis sur carte postale (années '1960)
 ici également ce sont  les deux décorations appendues aux armoiries
qui valent témoignage pour cette funeste période.
Saint-Lô : De gueules à la licorne saillante d'argent, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945 et de la Légion d'Honneur.

armoiries de la ville de Falaise (Calvados) 
 dessinées par Mireille Louis  (années '1960) avec encore ici
les deux décorations comme rappel historique
Falaise : De gueules au château donjonné d'argent, maçonné de sable, posé sur un rocher d'argent .
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945 et de la Légion d'Honneur.

 Le 31 juillet, une percée décisive permet aux Américains d’anéantir les blindés allemands dans la poche de Falaise. Les armées effectuent ensuite un grand mouvement vers l’Est, Orléans est prise le 17 août. Puis ce sera Paris le 25.
 Hitler se refuse à laisser la Wehrmacht abandonner la Normandie : il ordonne, le 2 juillet, à Von Kluge, qui a remplacé Von Rundstedt, une contre-attaque des forces blindées allemandes dans la région de Mortain pour couper le passage aux Américains, mais, le 7 août, l’offensive allemande a fait long feu. Les Allemands sont pris en étau entre les forces anglo-canadiennes et américaines. Le 19 août, le piège de Falaise se referme, encerclant douze divisions allemandes soumises à des bombardements aériens et à des tirs d’artillerie impitoyables. Hitler ordonne alors à ses troupes de tenter de s’échapper : 30 000 Allemands y réussissent, mais 50 000 sont capturés par les Alliés.
 
les villes de Saint-Malo et Rouen et leurs cœurs historiques (très loin des objectifs ennemis !) sont totalement détruits  :
deux parmi les villes "martyres" victimes des bombardements tactiques et stratégiques de l'aviation Alliée.
armoiries de la ville de Rouen (Seine-Maritime)
 les attaques de l'aviation alliée ont commencé bien avant le Débarquement du 6 juin
notamment le 19 avril 1944 et lors de "la Semaine  Rouge" du 30 mai au 5 juin 1944
Rouen : De gueules à l'agneau pascal d'argent, la tête contournée, au nimbe crucifère d'or et de gueules, portant une croix d'or soutenant un guidon d'argent chargé d'une croisette d'or; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945 et de la Légion d'Honneur.
armoiries de la ville du Havre (Seine-Maritime)
modèle II des célèbres cartes postales Barre & Dayez (années '1950) avec l'adjonction
des décorations obtenues en mémoire du calvaire de la ville pendant la Seconde Guerre mondiale.
 Les destructions les plus importantes surviennent les 5 et 6 septembre 1944 lorsque
les avions britanniques bombardent le centre-ville et le port pour affaiblir l'occupant
dans le cadre de l'Opération Astonia. Le bilan total des bombardements est lourd :
5 000 morts (dont 1 770 en 1944), 75 000 à 80 000 sinistrés, 150 hectares rasés,
12 500 immeubles détruits. Le port est également dévasté et quelque 350 épaves
 gisent au fond de l'eau. Le Havre est libéré par les troupes alliées le 12 septembre 1944.
Le Havre : De gueules à la salamandre d'argent, couronnée d'or dans sa patience du même ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or ; sur le tout un franc-canton de sable au lion d'or armé et lampassé de gueules.
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945 et de la Légion d'Honneur.

Un excellent documentaire avait été diffusé récemment sur la chaîne France 3, qui nous avait éclairé sur le sentiment des civils, durant cette période de guerre, partagés entre la joie de la libération par les armées Alliés et le désespoir d'avoir tout perdu, à cause d'eux, et souvent de manière injustifiée ...
Malheureusement, pour des raisons de droits d'auteurs, la vidéo n'est plus visible librement sur Internet, il faudra passer à la caisse,  en VOD ou en DVD !

.Au final, les Allemands ont perdu 500 000 hommes dans la campagne de Normandie, dont la moitié ont été faits prisonniers. Le succès allié a reposé sur l’expérience acquise dans les débarquements antérieurs, mais, surtout, sur les énormes capacités matérielles et techniques et la parfaite coordination des actions, alors que les Allemands manquaient d’hommes, de chars, de carburant, et que les ordres d’Hitler, transmis de Prusse-Orientale, arrivaient avec retard et se trouvaient inadaptés à une situation fluctuante sur le terrain.


La Croix de Guerre 1939-1945 (ci-contre) est une décoration militaire française destinée à distinguer d'abord et par nature des personnes, des unités, ou des institutions ayant fait l’objet d’une citation pour fait de guerre au cours de la seconde guerre mondiale. Il existe plusieurs échelons symbolisés par des étoiles ou des palmes apposées sur le ruban selon le niveau.
La Croix de Guerre 1939-1945 a été attribuée, à tous les échelons, à de nombreuses villes et des villages martyrs de France, qui ont été détruits, ravagés ou bombardés par l’ennemi, pour la participation directe de leur population à la Résistance ou pour les sacrifices supportés du fait de l’occupation ou des bombardements (en particulier les bombardements de l'aviation alliée visant des objectifs allemands).
 On a dénombré 1585 villes et villages qui ont reçu la Croix de Guerre 1939-1945.  Voir cette liste, très complète, ici → 
et pour la Bataille de Normandie, avec ses cinq départements mais aussi quelques départements voisins sur lesquels les opérations ont débordé : 
Calvados :           283 communes
• Manche :             177 communes
• Seine-Maritime :   25 communes
• Eure :                      7 communes
• Orne :                      6 communes
 Mayenne :                 6 communes
 Eure-et-Loir  :           5 communes
 Ille-et-Vilaine :          4 communes

La plupart de ces communes ne manquent pas de faire figurer dans les ornements de leurs armoiries, la croix et le ruban de cette décoration, et pour quelques-unes même, elle est intégrée dans le blason (comme nous l'avons vu plus haut), mais c'est tout à fait incorrect du point de vue des règles de l'héraldique. Je sais aussi que certains héraldistes détestent ces rajouts d'ornements extérieurs en général.

La Croix de la Légion d'honneur (ci-contre), qui découle elle d'un Ordre National,
est le niveau le plus haut dans la distinction des mérites de la République française, qu'ils soient militaires ou civils. Elle a été attribuée aux villes les plus durement touchées pendant ce conflit. Celles qui symbolisent la Bataille de Normandie avec entre parenthèses , la date de citation, sont :
Caen ( 02/06/1948 ) ; Saint-Lô ( 02/06/1948 ) ; Saint-Malo ( 08/07/1948 ) ;
Falaise ( 21/08/1948 ) ; Évreux ( 27/08/1948 ) ; Argentan ( 28/02/1949 ) ;
Le Havre ( 28/02/1949 ) ;  Rouen ( 28/02/1949 ) ;

Enfin , nous l'avons vu,  la Médaille de la Résistance française (ci-contre) a été décernée à la ville de Caen, le 24/04/1946. C'est la seule en Normandie.





Voilà pour ce dernier volet qui n'est toujours pas, je le répète encore, un récit ultra-documenté sur les conséquences du Débarquement du 6 juin 1944, mais juste une petite étude thématique en marge de l'évènement, dans le domaine de l'Héraldique.

Pour revoir les deux sujets précédents, cliquer ici  1  ou 2


Si vous voulez suivre sur le terrain les nombreuses festivités du 70e anniversaire du D-Day, il reste encore quelques jours jusqu'au 15 juin, voici le programme →   Bonne visite....


Et voici un site web très intéressant permettant entre autres, de visualiser l'évolution des évènements de la bataille, jour après jour,  à l'aide de cartes → ◙  www.normandiememoire.com

Je remercie M. Denis Joulain pour l'aide documentaire et ses connaissances qu'il m'a apportées pour les communes du Calvados,  sur lesquelles il va très d'ailleurs prochainement publier un armorial. En attendant cette sortie, pour pouvez visionner ses passionnantes chroniques sur le canal web de TV Norman Channel,  et au passage je remercie également M. Gilles Arnaud, responsable de cette chaîne qui m'a autorisé à emprunter un extrait vidéo dans le précédent chapitre.



             Herald Dick


 

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