mardi 24 septembre 2013

Fête en Nouvelle-Calédonie - le 24 septembre

Nouvelle - Calédonie
 Collectivité française de Nouvelle-Calédonie - Kanaky

mise à jour le 31 décembre 2018

   Le nom de la Nouvelle-Calédonie, provient de la région de Calédonie, un nom donné par les Romains au massif montagneux du nord de l'Écosse, très souvent citée dans légendes arthuriennes. James Cook lui-même d'origine écossaise par son père, baptisa ainsi l'île qu'il venait de découvrir en 1774 en référence à cette région. Le terme de Nouvelle-Calédonie sera étendu à l'ensemble de l'archipel par la suite.  Peuplé avant l'arrivée des Européens par des Mélanésiens aujourd'hui appelés Kanaks, la France a pris possession du territoire le 24 septembre 1853. Les années 1980 voient les tensions entre opposants (les Caldoches, descendants des colons blancs) et partisans de l'indépendance (Kanaks) atteindre leur paroxysme, les affrontements dégénèrent bientôt en insurrection quasi généralisée durant la période dite des "événements" (1984-1988). La violence culmine en 1988 avec la prise d'otages d'Ouvéa, dans les Îles Loyauté. Les négociations aboutissent à la signature des Accords de Matignon le 26 juin 1988 prévoyant la mise en place d'un statut transitoire de dix ans devant se solder sur un référendum d'autodétermination pour que les Calédoniens se prononcent pour ou contre l'indépendance. L'accord de Nouméa de 1998 a complété ce dispositif en donnant à la Nouvelle-Calédonie un système de gouvernance collégiale intégrant une plus large participation du peuple kanak. Et à partir de 2014, c’est à dire dès maintenant : les citoyens vont pouvoir se prononcer en vue d'une phase ultime d'état associé à la France, du maintient de l'autonomie actuelle, ou l'indépendance, etc...
 Vingt ans après les accords de Nouméa, les électeurs de Nouvelle-Calédonie se sont prononcés le 4 novembre 2018 pour le maintien dans la France (56,7%), malgré une percée significative des indépendantistes (43,3% des suffrages).



  • L'actuel emblème du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ( il n'existe pas d'armoiries , pour le moment) est apparu dernièrement en 2010. On peut voir stylisés, la coquille d'un nautile (Nautilus pompilius), à côté d'un un pin colonaire (Araucaria columnaris), conifère endémique à la Nouvelle-Calédonie, et entre les deux la flèche faîtière d'une case kanak dont la pointe est traditionnellement ornée d'une "toutoute" (coquillage apparenté aux conques). Ce dernier symbole est d'ailleurs généralement considéré comme un des principaux emblèmes de la population mélanésienne : il est présent sur le drapeau indépendantiste mais aussi sur les pavillons officiels de la Province du Nord (ci-dessous à gauche) et des Îles Loyauté (ci-dessous à droite). Dans la partie inférieure, on peut voir la mer symbolisée par une onde, que l'on retrouve doublée, dans le pavillon de la Provinces du Sud (ci-dessous, au deuxième rang) .



  • Jusqu'en 2010, le seul drapeau de la Nouvelle-Calédonie officiellement reconnu était le drapeau tricolore français. Depuis lors, son usage peut se faire conjointement sur l'ensemble des édifices publics avec le drapeau Kanaky, ou drapeau indépendantiste kanak (FLNKS). Le drapeau comporte cinq couleurs (bleu, rouge, vert, jaune et noir). Il est composé de  trois bandes horizontales (de haut en bas : bleu, rouge et vert) chargées d'un disque jaune légèrement décalé sur la gauche et comportant en son centre, en ombre chinoise, une flèche faîtière de case traditionnelle kanak sur laquelle est enfilée une "toutoute" (conque).


écusson du commandement
 de Gendarmerie

monnaies 2005 et 2012
habitat kanak et oiseau endémique : 
kagou (Rhynochetos jubatus)

ovale et identifications automobiles


Chef de l'étatprésident Emmanuel Macron
Capitale administrativeNouméa
SuperficieTotale18 575 km²

Terre18 275 km²

Eau     300 km²
Pays frontaliers
Nombre d'îles~ 140
Littoral2 254 km
Extrêmes
  Point le plus haut :

Mont Panié  : 1 629 m.
  Point le plus bas :côtes : 0 m.
Population268 767 habitants
GentiléCalédonien, calédonienne.
Langues usuellesfrançais, langues kanakes
MonnaieFranc du Pacifique ou CFP (XPF)
Indicatif téléphonique687
Extension internet.nc
Fête nationale et
Jours fériés

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- 14/07 - Fête nationale de la France.
- 24/09 - Fête de la Citoyenneté et anniversaire de la présence de la France, en 1853
Devise locale et nationaleTerre de parole, Terre de partage
Liberté, égalité, fraternité.
Indice de démocratie non classé
Statut
























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Collectivité "sui generis" française, (statut différent des C.O.M, Collectivités d'Outre-Mer), dotée d'institutions propres et de compétences transférées de manière progressive mais irréversible. A partir de 2014, les citoyens seront amenés à se prononcer sur le transfert à la Nouvelle-Calédonie vers un statut d'état associé à la République Française ou bien un état indépendant. Le Gouvernement du territoire est partagé entre un Haut-Commissaire de la République nommé par Paris et le Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie (actuellement : Louis Mapou). Le Congrès de la Nouvelle-Calédonie est un Parlement local formé par la réunion d'une partie des élus des assemblées provinciales et disposant depuis les lois de 1999 d'un réel pouvoir législatif (préparant et votant des lois du pays) et de contrôle sur l'exécutif néo-calédonien incarné par le gouvernement collégial.










 Fête de la Citoyenneté
 
Historiquement, le 24 septembre est une fête civile locale chômée en Nouvelle-Calédonie pour commémorer la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France le 24 septembre 1853. Cette signification étant une source de réjouissance plus pour les non-indépendantistes que pour les partisans de l'accès à une pleine souveraineté, les autorités et certaines associations (tout particulièrement le « Comité 150 ans après ») ont tenté après l'accord de Nouméa d'en faire une célébration plus consensuelle sous le nom de « Fête de la Citoyenneté », voire de la fixer à une autre date (telle que le 26 juin, en référence du jour de la poignée de main historique entre Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou lors de la signature des accords de Matignon en 1988).



 quelques autres emblèmes historiques


armoiries semi-officielles du Territoire d'Outre-Mer
de Nouvelle-Calédonie (1946-1984)
 "Coupé, le chef d'azur, un kagou (Rhynochetos jubatus),
ailes déployées, au naturel, posé sur un mont de sinople
de cinq coupeaux; la base d'argent à trois fasces ondées
 de sinople, au pal de gueules brochant,
 chargé d'une branche de corail d'argent".
autre blason non officiel ayant eu cours
(le mont, comme à gauche, représente les cinq îles
 principales : Grande Terre, l'Ile des Pins, Lifou,
Maré et Ouvéa) .
Drapeau du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste)
 fondé lors du congrès de dissolution du Front indépendantiste
du 22 au 24 septembre 1984.
Premier emblème de la collectivité d'Outre-Mer
 de Nouvelle-Calédonie, en 1984
Drapeau non officiel de la collectivité d'Outre-Mer
de Nouvelle-Calédonie, en 1984
Emblèmes créés pour représenter la N-C aux Jeux du Pacifique-Sud à Nouméa en 1987
Projets de drapeaux pour la gouvernance commune, à gauche : 2006, à droite 2010, finalement non adoptés.

Premier emblème du Congrès de Nouvelle-Calédonie (1999)
drapeau utilisé pour représenter la Nouvelle-Calédonie
aux XIIIe Jeux du Pacifique de 2007 organisés à Apia,
dans les Samoas



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Herald Productions






Pour aller plus loin dans la visite des emblèmes et armoiries de la Nouvelle-Calédonie , à travers les 10 plus grandes villes du pays, vous pouvez encore consulter le sujet suivant  : ICI


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