vendredi 30 novembre 2012

Politiquement correct : contre l'islamophobie

Vu dans la presse numérique de ce jour  : ICI
Vélez -Málaga 
image site officiel →




Le maire de l'ayuntamiento de Vélez Málaga (Andalousie) veut supprimer l'image xénophobe du blason de sa commune :

traduction :

Controverse dans la ville de Vélez-Málaga, cette fois en raison de l' image de la commune. L'équipe de gouvernement du PP (Partido Popular) à la mairie,  ne veut plus dans les documents officiels traitées par le Consistoire voir un Arabe avec une lance dans la poitrine, tel que blasonné dans les armoiries historiques de la ville, qui ont été accordées par la reine Isabelle le 14 Septembre 1499. «Je suis très fier de ce blason qui est d'ailleurs toujours utilisée dans les événements officiels, mais aujourd'hui Velez devrait donner une image moderne, d'ouverture pour une municipalité qui n'a rien contre toute race ou religion", a dit hier le maire, Francisco Delgado, ce qui justifie l'initiative de son gouvernement de  dépenser  37.000 € pour une étude afin de créer une nouvelle image corporative de la Ville.  

Alors que  cette audit du maire  est pour lui absolument nécessaire étant donné que chaque ministère utilise une interprétation différente du blason, le PSOE (opposition) a critiqué largement cette action dans la situation de crise actuelle et les besoins auxquels  sont confrontés  de nombreuses familles veleñas (les habitants) par rapport à ce montant investi, alors que la ville possède ce blason depuis   plus de cinq ans ( plutôt des siècles ?).

Selon le maire, l'idée est que la nouvelle image que l'on choisira à partir de cet emblème historique de Velez-Malaga mettra davantage l'accent sur la figure du roi Ferdinand et supprimera le Maure en cours d'exécution avec une lance devant son cheval ,
entre autres raisons pour en finir avec les critiques xénophobes.

blason Wikipédia : plus explicite

Blason historique :

La reine Isabelle en 1499 a accordé à Velez-Malaga les symboles  de la ville: son sceau, les armoiries , la bannière et le drapeau. Le blason représente le seul fait d'armes que le roi Ferdinand a réalisé au cours de la guerre de Grenade et plus particulièrement dans la conquête de la ville de Vélez, qui a eu lieu en 1487. Pendant une parade militaire de l'armée castillane, surgit une attaque des veleños (Maures) qui a surpris le monarque sans armure et l'oblige à combattre tel quel. L'audace d'un palafrenier du roi nommé Sebastian Sanchez Pelao empêche une lance de blesser le roi Ferdinand. Ce palefrenier a fait rempart de son corps devant le monarque pour lui éviter d'être blessé, ce qui lui a coûté sa vie. Pour commémorer cet exploit, le blason de la ville,  décidé par la reine Isabelle montre le roi à cheval avec un garçon de sa garde mort à ses pieds et les Maures fuyant, l'un transpercé d' une lanceLa concession des armes  sera effective à cet évènement 12 ans plus tard (1499) .

 

Personnellement, je ne prendrai pas position : j'aime l'Histoire et je suis contre la censure .
  L' Espagne avec sa longue histoire :  la Reconquista,  mais aussi la conquête des Amériques, et d'autres guerres anciennes , la période napoléonienne et jusqu'à celles du franquisme est profondément marquée, voire blessée de manière irréversible. Le sentiment national est aussi un facteur d'unité et la mondialisation n'arrive pas à me convaincre que tout doit être balayé d'un revers de la main. Il y aura toujours des leaders et des perdants, quelque soit la tournure des évènements. L'égalité des peuples et des citoyens est une utopie.
  Il existe des tas de blasons municipaux montrant de telles exactions perpétrées au cours des siècles. J'avais même l'intention d'en faire un sujet, pas seulement pour l'héraldique espagnole . Mais l'actualité m'a précédé . J'y reviendrai sûrement un jour. Mais d'ailleurs j'ai déjà évoqué quelques "cas" dans mes pages consacrées au Tour d'Espagne → La Vuelta.

ville de Bazas (France - Gironde)




En France, aussi,  des "têtes de maures" sont encore très présentes dans d'innombrables blasons et aussi des scènes "crues" de martyres chrétiens. Pour combien de temps ? jusqu'à ce qu'un décret ministériel décide d'abolir définitivement ces images sujettes à polémiques, historiques ou pas,  et qu'on mette à la place des petits lapins gambadant au bord de la rivière locale !

  A méditer... c'est un problème de société très intéressant...



lundi 26 novembre 2012

Philatélie et héraldique : rétrospective France -
2e partie

Blasons des provinces de France, timbres de la période : 1943-1949.

 Suite de l'inventaire des timbres émis en France en rapport avec l'héraldique et plus particulièrement ceux dont le blason est le sujet principal, voir le volet précédent → . Nous voici maintenant passé à la couleur, la technique de polychromie est encore très peu utilisée à cette époque pour les timbres-postes, car onéreuse et compliquée à mettre en pratique. Le modèle initial, appelé poinçon, en acier en général, est gravé en creux par le maître graveur et reproduit par pression, autant de fois que l'on veut de timbres sur une feuille. Soit sur un cylindre pour les rotatives ou sur une plaque matrice pour les autres machines. C'est la technique dite de la "taille-douce".  Puis l'impression est réalisée, avec un passage par couleur en changeant l'encre sur les machines. Il s'agit donc de faire preuve d'astuce pour faire le moins de passages possibles afin de respecter les couleurs du blason, tout en en jouant avec le reste de la composition du timbre. Du grand art industriel ! Ainsi dans la série suivante, il n'a fallu que deux passages pour le timbre de Bretagne (ocre et noir, mais on aurait pu se passer de l'ocre), la Corse (bleu et noir, idem pour le bleu, inutile) ou la Savoie (rouge et marron) , et trois pour tous les autres !   Le plus malin étant celui de l'Auvergne où l'on a économisé le noir pour le cadre et les textes en réutilisant le vert (sinople) du blason ! sinon il aurait fallu un quatrième passage. La difficulté du procédé est de faire concorder les différentes couleurs à l'emplacement exact sur la feuille, c'est de l'ordre du dixième de millimètre ! Sinon ça se voit et c'est moche , voyez le blason de la Bourgogne : le décalage du bleu et du jaune est trop important. Car,  malgré les repères de calage, les machines se dérèglent doucement passage après passage,  et aussi les matrices s'usent et doivent être remplacées : regardez le blason du Lyonnais avec ses manques d'encre. La matrice ou le cylindre avait dépassé sa durée de vie optimale.
  J'espère que ces explications vous révèleront ainsi le tour de force technologique ainsi réalisé par l'Imprimerie Nationale des Timbres-Postes de Paris et, qui est plus est, au début : sous l'occupation allemande et les privations de liberté qu'elle impliquait ! Ce sont, je crois, les tous premiers timbres en polychromie a avoir été réalisés en France et on peut être fiers que le sujet choisi ait été l'Héraldique...
 
 On notera également le tout début de la participation du grand héraldiste Robert Louis pour les dessins, à partir de celui de l'île-de-France en 1943. Par la suite il réalisera la totalité des timbres de la série des blasons, et ne sera succédé par sa fille Mireille, que pour les tous derniers.




N° 572   - 1943
(numérotation catalogue Yvert & Tellier)

Blason de la province du Lyonnais
dessiné par Charles-Paul Dufresne et
gravé par Achille Ouvré
 N° 573   - 1943

Blason de la province de Bretagne
dessiné et gravé par Jules Piel
 N° 574   - 1943

Blason de la province de Provence
dessiné et gravé par Henri Cortot

 N° 575   - 1943

Blason de la province de l'Île-de-France
dessiné par Robert Louis et gravé par Henri Cortot
N° 602   - 1944

Blason de la province de Flandre
dessiné par Robert Louis et gravé par Henri Cortot
N° 602   - 1944

Blason de la province du Languedoc
dessiné par Robert Louis et gravé par Henri Cortot
N° 603   - 1944

Blason de la province de l'Orléanais
dessiné par Robert Louis et gravé par Henri Cortot

N° 604   - 1944

Blason de la province de la Normandie
dessiné par Robert Louis et gravé par Henri Cortot

N° 755   - 1946

Blason de la province de Corse
dessiné par Robert Louis et gravé par Henri Cortot

N° 756   - 1946

Blason de la province de l'Alsace ( la Haute Alsace )
dessiné par Robert Louis et gravé par Georges Hourriez

N° 757   - 1946

Blason de la province de Lorraine
dessiné par Robert Louis et gravé par Georges Hourriez

N° 758   - 1946

Blason de la province du Comté de Nice
dessiné par Robert Louis et gravé par Henri Cortot


N° 834   - 1949

Blason de la province de Bourgogne
dessiné par Robert Louis et gravé par Jules Piel


N° 835   - 1949

Blason de la province de Guyenne
dessiné par Robert Louis et gravé par Henri Cortot

N° 836  - 1949

Blason de la province de Savoie
dessiné par Robert Louis et gravé par Georges Hourriez
N° 837  - 1949

Blason de la province de l'Auvergne
dessiné par Robert Louis et gravé par Henri Cortot

N° 838   - 1949

Blason de la province de l'Anjou
dessiné par Robert Louis et gravé par Henri Cortot





Timbre préoblitéré N° 105  - 1949

Blason de la province de l'Anjou précédent

avec marque oblitérante rajoutée sur le timbre.
Elle porte l’inscription en demi-rond :
AFFRANCHts - POSTES






À bientôt pour la suite de cette belle et grande série ... →  ICI





                 Herald Dick 
 

vendredi 23 novembre 2012

Nudité et érotisme en héraldiue :
le sexe féminin

ue voici un sujet rarement abordé en héraldique et pour ainsi dire jamais dans les livres que j'ai eu l'occasion de parcourir, sauf peut-être un, de langue anglaise :
 "The complete book of heraldry" de Stephen Slater.
ville d'Outokumpu 
(Finlande)
L'amour, la sexualité sont une composante majeure de l'existence des hommes et des femmes, associée au pouvoir de séduction, et au pouvoir tout court. La nudité des corps est présente dans tous les arts et y compris dans les armoiries, parfois de façon directe, mais souvent sous un prétexte allégorique : la fortune, l'abondance, la fertilité, la source des fleuves etc... Ou alors il s'agit de la représentation de divinités antiques païennes, gréco-romaines, germaniques. Pourquoi ces dieux sont-ils souvent nus ? si ce n'est pour affirmer leur pouvoir pour certains, ou une idée de pureté, d'innocence pour d'autres, ce qui est finalement antinomique.
ville de Røros (Norvège)
 Enfin on trouve aussi des personnages bibliques et parfois des saints chrétiens dans le plus simple appareil,  mais cette fois sans la notion de séduction,  mais au contraire celle de l'humilité , du dénuement, et ainsi l'expression du dévouement à Dieu figuré.
Il suffit de chercher un peu et l'on trouve des choses assez étonnantes. Et même vous le verrez quelques raretés qu'on pourrait classer "X".  Comme je le pense, il n'y a pas de mal à se faire plaisir avec une discipline à priori aussi austère que peut l'être l'héraldique au premier abord ! 


Je  traiterai dans un autre volet le cas de la nudité masculine, qui n'est pas absente, loin de là. Mais honneur aux dames, pour leurs attraits naturels, qui occupe beaucoup la pensée des hommes... et des femmes : je commence donc par le beau sexe.

ville de Falun (Suède)
D'abord, un petit mot sur le monogramme du sexe féminin: , que vous pouvez créer avec votre clavier d'ordinateur en utilisant la touche Alt enfoncée et en tapant le chiffre 12. Ce signe n'a pas, à ma connaissance, de nom spécifique en héraldique. C'est le symbole astrologique de la planète Vénus, qui a été adopté par les premiers mouvements féministes au XXè siècle. C'est aussi le symbole alchimique du cuivre. Les  villes ci-dessus et ci-contre sont connues pour leurs gigantesques mines de cuivre exploitées depuis des siècles.


Mais revenons à notre sujet : le (beau) sexe !! vous allez voir quelques unes des plus belles filles de l'art héraldique...
Femmes sauvages tenant un écu - fragment d'un tableau héraldique composé par Emil Doepler - der Jünger
 pour l'ouvrage '"Heraldischer Atlas" de l'héraldiste autrichien Hugo Gerhard Ströhl en 1897.
Comme je l'ai dit précédemment, c'est surtout avec l'art de la Renaissance, dans la peinture et la sculpture, et celui de l'Antiquité où il puisait son inspiration, que le nu est devenu une discipline à part entière. La difficulté étant de montrer la beauté des corps nus sans être vulgaire ou obscène, pas toujours facile. Des principes qui ont tenu quelque temps. Finalement, à compter du XIXè siècle, ces scrupules qu'on a qualifié de pudibonderie sont tombés, et la provocation est devenue indissociable de l'art. Pour exister il faut choquer, et d'autant plus quand on a pas trop de talent.
Monsieur et Madame Sauvage, tenants de la 
ville d' Anvers / Antwerpen (Belgique)
Et voici, directement inspirées de l'art statuaire antique, quelques jolies déesses célèbres:

déesse Vénus
Ziano di Fiemme
(Italie)
déesse Abondance 
Gornau - Erzgebirge
(Allemagne)

déesse Fortuna
Glückstadt (Allemagne)


déesse Hygie 
  Csokonyavisonta  (Hongrie)

déesse Cérès 
Osuna (Espagne)
allégorie de la Victoire 
Metz (France) - 1er Empire (1810)




  • Vénus est dans la mythologie romaine, la déesse de l'amour et de la beauté, elle est la déesse la plus désirée de tous les dieux ; elle est équivalente à Aphrodite dans la mythologie grecque.
  • Abondance est une divinité allégorique. On la représentait sous la figure d'une belle femme couverte de fleurs, tenant dans sa main droite une corne remplie de fleurs et de fruits, qu'on nommait la Corne d'abondance. C'était une des cornes de la chèvre Amalthée, nourrice de Jupiter, que ce dieu donna aux nymphes qui avaient pris soin de son enfance.
  • Fortuna est la déesse romaine de la Fortune, assimilée à la Tyché grecque. Fortuna ou la Fortune est généralement représentée sous les traits d'une femme aux vêtements flottants, ou nue, parfois ailée, le pied posé sur un globe ou sur une roue, les yeux souvent bandés
  • Hygie, dans la mythologie grecque, est la  fille d'Asclépios (dieu de la médecine) et d'Épione, est la déesse de la santé, de la propreté et de l'hygiène. Le mot "hygiène" vient d'ailleurs de son nom. Elle représente la santé préservée et symbolise également la médecine préventive. Le serpent, la coupe ou le bâton, ses attributs, sont le symbole des médecins,des infirmiers et des pharmaciens .
  • Cérès est la déesse romaine de la moisson, de la fécondité. Elle était appelée Déméter par les Grecs.
  • la Victoire, allégorie (en latin Victoria) est l’équivalent romain de la Nikê grecque et personnifie la victoire.
  • Nymphe :  Divinité féminine de l'Antiquité gréco-romaine, personnifiant divers aspects de la nature et représentée le plus souvent sous les traits d'une jeune fille nue.
Nymphe
commune de  Verolanuova  (Italie)
déesse Hygie 
 commune de Cammarata  (Italie)

























Encore des vierges et des nymphes :

famille Gardani (Pologne)
commune de  
Lambach (Autriche)
commune de 
Untermeidling (Autriche)


Ronds de verres armoriés, peints en grisaille (Pays-Bas, Anvers ou Brabant - début XVIe siècle)



Quelques familles extraites de l'Armorial Général de J.B. Rietstap (XIXè siècle), blasons illustrés par Victor et Henri Rolland (1903) et coloriés par Lionel Sandoz (1993-2002) :



sceau de Oslo (Norvège) 

commune de  
Saracena (Italie)
  • Saint Hallvard , issu de famille royale ou de propriétaire terrien à Husaby en Norvège, la légende rapporte qu'alors il allait traverser un fjord, une femme accourut et lui demanda de la protéger de ses poursuivants qui l'accusaient de vol. Elle jura qu'elle était innocente. Il la prit à son bord mais les poursuivants les rattrapèrent avant qu'il n'ait pu quitter la rive. Ils les transpercèrent de flèches et jetèrent le corps de Hallvard lesté d'une pierre de meule à la mer. Or son corps flotta puis fut plus tard enterré à l'église Christ Church d'Oslo. Il est vénéré comme martyr ayant pris la défense d'une innocente. Il est le saint patron de la ville d'Oslo.
Un grand classique de l'art : la femme au bain. En héraldique également :  ces blasons viennent de localités à vocation de thermalisme.

commune de  
Bagnes (Suisse)
commune de 
San Casciano dei Bagni
 (Italie)
commune de 
Caldes de Malavella (Espagne)




commune de 
Teplička nad Váhom 
 (Slovaquie)
commune de 
Borgolavezzaro (Italie)



Selon la mythologie grecque, les Cariatides étaient les vierges 
avec des vases d’eau ou des
 paniers de fruits sur leur tête → •











maison d'ancienne noblesse
de Miranda (Espagne)
commune de  Corps-Nuds 
 (France - Ille-et-Vilaine)





















Variations sur le thème du paradis terrestre, de plus en plus chaud, et avec des animaux !:

commune de 
Jablonica  (Slovaquie)

commune de Águas de Lindóia (Brésil)


département d'Antioquia  (Colombie)



















Armoiries nationales de la Jamaïque 

commune de La Guancha   
(Espagne - Canaries - ile de Tenerife)

Enfin on arrive au bizarre voire carrément à l'obscène,  mais toujours authentique !

commune de 
Wangerland (Allemagne)
commune de 
Dunajov  (Slovaquie)
commune de Didenheim 
 (France - Haut-Rhin)














commune de Čejov 
  (République Tchèque)



Sirènes, Harpies et
 créatures à cornes :
  les hommes ne manquent jamais d’imagination dans leurs
 phantasmes ... à forte poitrine.








commune de Bagnara Calabra (Italie)
famille Dodge (Angleterre/USA)


Non , vous ne rêvez pas ! ce sont bien des seins qui se répandent que vous voyez là.

Dodge Viper , attention aux radars ☺!


Celui du patronyme Dodge est un cas à part. Cette famille d'origine anglaise s'est expatriée aux États-Unis et est devenue synonyme d'excellence en matière d'automobiles. Mais le logo actuel de la marque n'a rien à voir...
 Sur le blason , le sein duquel gicle des gouttes de lait sont des armes parlantes ! en effet  "dudd"
serait un mot d'argot désignant de manière péjorative le sein en anglais comme "nichon"  en français ....


 Et enfin n'oublions pas l'homosexualité,  suggérée dans ce blason *, sujet d'actualité pour les futurs marié(e)s en France :

 
commune de Milasín
  (République. Tchèque)
commune de 
Flöha (Allemagne)

(*) en fait il s'agit de la représentation symbolique du confluent de deux rivières au centre de cette ville ! mais avouez que n'importe quel Freud amateur peut y voir un double sens. Le blason d'à coté, montrant une paire de lèvres se rapporte aussi à des armes parlantes : "milý , milá" voulant dire à quelque chose près: "gentil" en tchèque et elles ont été validées par les autorités héraldiques tchèques en 1996 (source site web local).



Un peu de patience, mesdames , bientôt ce sera le tour des Chippendales de l'art héraldique: prochainement sur vos écrans... d'ordinateur ou tablettes. >>> ICI


           Herald Dorcel